Synthèse du Journal du Dimanche (JDD) du 29 Janvier 2018
En juillet, Sherpa publie une note au contenu sans équivoque. Sous le titre « La Corruption en Mauritanie, un gigantesque système d’évaporation », le document met en cause le régime du président Mohammed Ould Abdel Aziz. Il déplore même une dégradation par rapport à la situation constatée lors d’une première étude en 2013. « Les spoliations se sont accentuées, est-il écrit, alors même que le pays traverse une période difficile depuis la chute des prix des minerais de fer. Les ressources publiques continuent à être détournées par le clan au pouvoir. » Sont cités des exemples de grands travaux : la construction du nouvel aéroport ou celle de la centrale électrique de Nouakchott.
Au rang des bénéficiaires désignés par le rapport, des parents et des proches d’Abdel Aziz. Mais le nom de Mohammed Ould Bouamatou n’apparaît pas dans les 15 pages du texte. Cet homme d’affaires multimillionnaire est pourtant lui-même mis en cause par la justice mauritanienne pour des faits de corruption. Il est soupçonné d’avoir acheté au printemps 2017 le vote de 32 sénateurs (sur 56) pour qu’ils rejettent une réforme de leur institution décidée par le chef de l’État. Il est aujourd’hui visé par un mandat d’arrêt international dont il conteste la légitimité. L’homme combat depuis plusieurs années le régime de Nouakchott, dont il dénonce des atteintes répétées à la démocratie. Il finance l’opposition.
Puis Bouamatou se met à financer des enquêtes de Sherpa sur son pays, comme en témoigne cet e-mail daté du 23 janvier 2014, dont Me Bourdon est l’auteur : « Cher Mohammed, je reviens vers toi sur la question des frais […] ils ne sont plus liés à l’affaire Mauritania Airways mais aux investigations menées pour l’enquête Sherpa sur Kinross [compagnie minière canadienne spécialisée dans la recherche de l’or et opérant en Mauritanie] et d’autre part, pour l’enquête de la commission d’enquête citoyenne de Mauritanie. Il faut donc que tu fasses deux virements différents : le premier de 50.000 euros à Sherpa (dont tu as déjà les coordonnées bancaires). » Au total, 100.000 euros sont versés à cette occasion à l’ONG. (fin de synthese)
Et voilà, l’avocat William Bourdon sous le coup d’une plainte pour diffamation, quant à la corruption, elle est désormais établie quand on sait que c’est pour monter des dossiers politiques que des faux rapports sont montés abusivement , c’est aussi une forme d’escroquerie, d’abus de confiance . Qui l’a payé dans l’affaire Habré ? L’insolent avocat à la grande gueule vient d’être pris les doigts dans le pot de confiture pour des faits de corruption avérés. Les ONG et leurs responsables ont toujours bénéficié d’une fausse image, aujourd’hui, leur sale visage de mercenaires appointés, de personnes sans scrupules, d’hommes avides d’argent sans foi ni loi est mis à jour et ce n’est que justice. Ceux qui croyaient naïvement que ces hommes défendaient les droits de l’homme en Afrique, seront désormais édifiés. Seul l’argent les obnubilait et tous les moyens, les mensonges et calomnies étaient utilisés pour avoir leur argent qui pue. Encore une fois qui les a payés dans l’affaire Habré ?