Le 20 Novembre 2010, nous avons écrit un article intitulé « Alain Foka, nul n’a le droit de falsifier l’histoire d’un pays ou d’un homme » suite à une monstrueuse campagne médiatique lancée par tous les démembrements de la françafrique et toutes ses recrues contre feu le Président Hissein Habré. M Foka a joué aussi sa partition dans cette grosse opération de lynchage médiatique avant le procès.
A notre suite, le député ivoirien Ben Soumahoro a écrit un article intitulé « l’affairisme médiatique » portant sur la commercialisation des archives sonores de RFI en CD sous forme de coffrets. A ce propos, il serait intéressant d’interroger la législation sur les droits d’auteurs au sujet des interviews des chefs d’Etat, de leurs droits sur leurs discours qui sont compilés et vendus aux quatre coins du monde par RFI et son employé M Alain Foka. Ont-ils le droit de le faire ? A notre sens, la copie et la vente des discours et archives sonores n’ont pas été autorisés par leurs auteurs qu’ils soient chefs ou hommes politiques et autres leaders. RFI a-t-elle le droit de faire du commerce des émissions et enregistrements sonores accordés comme simples interviews ? A vous, Messieurs les avocats, de nous édifier sur l’exploitation de cette mine d’or des archives de plusieurs pays africains, multipliés, démultipliés et vendus par RFI et son employé M Alain Foka qui se partagent les bénéfices.
Nous vous proposons ces deux articles très intéressants et on ne peut plus d’actualité, plusieurs années plus tard.
Depuis la mort d’Idriss Deby, Alain Foka s’est illustré par des prises de positions à N’Djamena autour des barons du régime Deby. A nouveau, récemment, il était au Tchad pour faire de la diversion, apporter un appui médiatique comme le fait son employeur RFI devenu un véritable coach pour le CMT. Il s’est engagé à travers des pseudos débats très orientés, bien loin, des enjeux réels par rapport à la situation catastrophique du Tchad.
Connu pour sa proximité avec les Chefs d’Etat africains, tantôt avec la casquette de journaliste de RFI, tantôt pour son propre business. Comment faire la différence ? Ainsi récemment, M Alain Foka a publié une interview sur sa chaine You Tube en utilisant les logos de RFI et de France 24 alors qu’il avait fait cette interview pour son propre compte. Le syndicat CGT des journalistes de France Médias Monde a publié un communiqué (le 3 décembre 2021) pour dénoncer le non-respect des règles déontologiques par M Foka et a exigé le retrait de la vidéo de sa chaîne You Tube. Ce qui fut fait.
M Foka avait taclé le travail de Sonia Rolley et d’un groupe de journalistes français portant sur une enquête sur des détournements de fonds en RDC. L’un des responsables qui avait témoigné pour attester de ces pillages lors du reportage de Sonia Rolley, est revenu sur ses révélations au micro d’Alain Foka sur sa chaine You Tube, laquelle interview fut diffusée avec les deux logos de RFI et de F24 comme expliqué plus haut.
Sabotage donc du travail d’investigation de ces confrères, mais aussi, action intempestive pour installer une autre vérité et la faire passer pour avoir obtenu la caution de la direction de RFI, F24. Autant dire que le journalisme en Françafrique, c’est un véritable panier à serpents.
Par rapport au Tchad, constatons qu’Idriss Deby avait utilisé massivement les revenus pétroliers, à partir de son intervention au Mali, pour lifter son image. La presse française, les médias de la françafrique ont largement profité de ses largesses. Les médias, dans de nombreux pays d’Afrique Centrale et d’Afrique de l’Ouest avaient des contrats de communication avec Idriss Deby. Exactement comme Oumar Bongo, les superlatifs ne manquaient pas : tantôt, il était le boss du Sahel, tantôt, l’homme indispensable au G5 Sahel, prix, médailles, décorations de toutes parts et de toutes sortes. L’essentiel étant de passer à la caisse. Cet écran de fumée sur fond de pétrodollars était déployé pour camoufler les véritables objectifs d’un homme, pion de la françafrique, agissant exclusivement, pour les intérêts de la France.
Aujourd’hui, le voile s’est déchiré sur la réalité de la situation malienne et les manipulations ne donnent plus de résultats : tous les Africains ont compris.
Au Tchad, sous tutelle française, l’affairisme médiatique s’agite, dans tous les sens pour que la misère, la faillite économique, d’un régime qui a mis à terre le pays, commis des crimes odieux, ne soient pas exposées au grand jour et que ceux qui sont aux commandes y répondent. C’est la mission principale de la françafrique médiatique, de ses organes comme RFI et de ses envoyés spéciaux comme M Alain Foka, agissant sous deux casquettes. Ce qui, finalement, arrange les affaires de la direction de la radio mondiale, car en terre africaine, il n’y a pas d’éthique, ni de règles déontologiques à respecter, il n’y a que le business françafricain. Ce que la CGT, syndicat des journalistes n’a pas compris car elle s’attendait à des sanctions contre M Alain Foka.
LA REDACTION DE ZOOMTCHAD