Faut-il laisser faire le psychopathe qui dirige le Tchad depuis 30 ans et qui a déjà occasionné tant de souffrances aux populations tchadiennes ? Assurément non ! Mille fois non !
Après moi, le chaos, le déluge, l’apocalypse ! C’est sa conception du pouvoir. Un véritable fou, un homme extrêmement dangereux, qui n’a aucun sentiment pour personne. Il n’aime personne, il n’est attaché à rien. Sa philosophie consiste à entrainer beaucoup de personnes dans la mort avec lui car le pouvoir, c’est la Vie, le perdre, c’est perdre la Vie. C’est lui même qui nous le dit !
Et cette folie destructrice part de sa garde présidentielle aux populations de la ville de Ndjamena. C’est le même sort qui les attend.
Il n’a aucun sentiment d’amour pour son pays, ni de sens des responsabilités. Il se prépare à les cramer sans scrupules, lui qui n’a eu de cesse de dire aux populations : « Je sais que vous ne m’aimez pas ! » Il l’a dit à Abéché en 2006 et il l’a dit à Ndjamena en 2008 lorsque les populations ont accueilli avec joie, l’entrée des rebelles dans la capitale. Il veut raser la ville.
Aujourd’hui, son pouvoir vacille, les combats sont dans les localités proches de la capitale. On constate qu’il a positionné des chars à tous les ronds points de la ville. Il a instruit ses hommes positionnés dans la ville, de faire le plus de dégâts possibles. Il veut raser la ville et ses habitants.
Il est important au nom du Droit International Humanitaire, d’assurer une protection aux populations tchadiennes innocentes. Cette protection viserait à empêcher un plan de destruction de celles ci sous un déluge de canon et d’obus. Face à un grand criminel, enragé qui se prend pour le centre du monde, face à sa rage de perdre le pouvoir. On ne peut pas le laisser faire. Comment peut –il s’arroger un droit de vie et de mort sur 4 millions de personnes vivant dans la capitale ? Les Tchadiens qui ont vécu les nombreuses guerres tchadiennes, ont toujours vu, les pays occidentaux rassembler et évacuer leurs ressortissants pour les mettre à l’abri. Aujourd’hui, les principes humanitaires leur imposent de poser des actes en vue d’assurer sécurité et protection aux tchadiens vivant à N’Djamena pour empêcher l’exécution du plan machiavélique et démentiel d’un satrape qui a passé 30 années au pouvoir et qui en ai toujours aussi insatiable qu’assoiffé.
En 2011, Kadhafi avait prononcé un terrible discours dans lequel il traitait de rats, les jeunes qui se sont soulevés contre lui. Et il déclara : « Je vous traquerai rue après rue et je vous exterminerai tous, vermines que vous êtes. » La communauté internationale avait réagi et protéger le peuple libyen.
Faisons une petite comparaison avec le départ du Président Habré du pouvoir. Quand il a su que la situation militaire n’était pas bonne, il a arrêté de conduire à la mort sa garde présidentielle et l’armée. Il a aussi beaucoup travaillé pour reconstruire le Tchad, détruit, pendant la guerre avec la Libye, allait –il tout détruire ? NON ! En leader qui aime son peuple, il n’allait pas installer une guerre terrible dans la Capitale entrainant des morts en grand nombre. Allait –il détruire tous ses jeunes gardes apparentés à lui ou non, qui l’ont protégé et fait leur travail avec loyauté ? Non ! Seul un être vil, sans cœur, vide, sans scrupules peut avoir de tels instincts de destruction.
Quand le Président Habré a quitté Ndjamena dans la nuit, 90 % des populations tchadiennes dormaient paisiblement et n’étaient au courant de rien. C’est tôt le matin qu’elles apprirent la nouvelle. Idriss Deby était à Abéché à 850 km de la capitale. Sa sécurité rapprochée l’a accompagné jusqu’à Dakar puis le Président Habré les a libérés pour qu’ils regagnent leur famille et leurs enfants au Tchad.
Ce rappel est important à un moment historique où Idriss Deby va entrainer à la mort tous ses gardes apparentés à lui , puisqu’ils sont sa chose et n’ont pas droit à vivre sans lui, ni de s’occuper de leur famille. Seul un monstre peut agir ainsi. Les partenaires du Tchad doivent prendre des dispositions et ils le peuvent facilement pour empêcher le massacre de la population n’djaménoise, programmé par Deby qui a déjà positionné ses chars et ses canons, dans tous les coins de la Capitale, tel un psychopathe déchainé.
LA REDACTION DE ZOOMTCHAD