C’était paraît-il, le plus incroyable azouma. A qui le dit-on, jamais pareil spectacle n’a eu lieu au Tchad.
Spectacle honteux, signe d’une folle dégradation des mœurs et d’une incroyable perte de nos valeurs traditionnelles africaines, lesquelles n’ont jamais fait la promotion et organisé pareille célébration de l’homosexualité. Spectacle choquant et affligeant d’autant plus que dans nos sociétés ce sont les femmes qui sont les gardiennes de la tradition et qui entretiennent l’ensemble des repères culturels en les transmettant par l’éducation à leurs enfants, prouvant ainsi leur adhésion aux rituels des cérémonies et à tout ce qui contribue à asseoir notre background culturel.
Que l’ensemble de ces éléments mis ensemble forment le puzzle de notre identité nationale.
Oui, le Azouma de l’homo Salaw a arraché la palme d’or au festival de la débauche, et il fallait voir tous ces jeunes garçons homos au milieu des femmes, admirant leur icône Salaw, promu et porté par la jet set féminine du MPS. Quelle misère ! Voilà ce qu’est devenu notre pays !
Il faut le dire et peut- être le répéter ; l’ensemble des religions – de l’Islam au Christianisme, du Judaïsme aux courants majoritaires de l’Hindouisme et du Bouddhisme – toutes condamnent et interdisent l’homosexualité. Pour toutes ces traditions, l’homosexualité est considérée comme « contre nature », « l’expression d’un déséquilibre » dans l’évolution de la personne, et elle est moralement condamnée pour cela. Cela reste l’opinion largement majoritaire de toutes les spiritualités et de toutes les religions, l’homosexualité est une perversion. Ce qui est fondamental, c’est de se mettre d’accord, c’est de déterminer un comportement dans notre société où nous vivons ensemble, le respecter et le faire respecter.
La question est importante et c’est pourquoi, nous interpellons le ministre de la Culture, témoin et observateur de cette descente aux enfers de nos mœurs. Le sujet est crucial car nous assistons à des campagnes malsaines et très orientées par les Occidentaux, singulièrement en ce qui concerne la position des Africains sur l’homosexualité. Cette féroce campagne de promotion de l’homosexualité insiste en disant que les Africains doivent faire preuve de leur modernité en acceptant et en faisant la promotion de l’homosexualité. Ce à quoi Musulmans et chrétiens ont déjà clairement affirmé qu’ils ne plieront pas sur cette question ; agir autrement reviendrait pour eux à transgresser les commandements les Livres Saints.
Des lobbies, des intellectuels occidentalisés, à travers les ONG, cherchent à nous imposer à tous que la seule façon d’être ouvert, libéral, démocrate et moderne passe par l’acceptation et la promotion de l’homosexualité. Il y a là une menace grave contre nos valeurs les plus vertueuses, notre liberté de penser et de vivre selon notre propre modèle sociétal, notre capacité d’inventer et d’organiser notre univers de vie.
Dans le même temps, certains pays occidentaux considèrent que le seul port du voile porte atteinte à leur civilisation et mérite un châtiment pécuniaire, ou même une exclusion de l’école. Un pays comme la Suisse a même estimé que construire des mosquées avec des minarets était une pollution de son espace de vie, et qu’une purification de cet espace passe nécessairement par des mosquées sans minarets. Certains partis politiques d’extrême droite en Europe estiment, aujourd’hui, qu’il est impossible d’intégrer les populations immigrées musulmanes dans la mesure où l’Islam condamne l’homosexualité et ce, à l’instar des autres religions, ce qu’on omet de dire bien entendu.
Notre propos ne vise pas à organiser une chasse à l’homosexuel, loin de là, mais de dire surtout que la personne homosexuelle peut vivre son homosexualité comme une affaire privée mais en aucun cas l’afficher, en faire la promotion et brouiller sinon pervertir le bloc social.
Concernant le cas précis de ce Azouma du roi des homos Salaw, notons ceci : Tout d’abord, dans nos sociétés, seules les femmes font des Azoumas. De ce fait, que répondre à des interrogations sociales sur les us et coutumes locales par rapport à cette exception ? Ensuite, la cérémonie a vu une grande participation d’autres homos, une véritable gay pride, est-ce acceptable ?
Par rapport aux règles morales et à l’éducation religieuse que nous devons enseigner à nos enfants sur la question de l’homosexualité, qu’ont dit les femmes qui ont passé la journée à cette cérémonie, à leurs époux et à leurs enfants ? On va passer la journée au Azouma de l’homo SALAW ! N’y a t-il pas là quelque chose qui cloche quelque part, surtout, quand vous voyez que les hommes y ont quelque part, consenti puisque les femmes se sont déplacées en grand nombre et ont claqué des millions.
Nous interpellons, encore une fois, le Ministre de la Culture sur le développement de cette perversion à grande échelle. Comment expliquer la richesse de Salaw, la mascotte des dames de la république MPS ?
Pendant ce Azouma, on a assisté à un étalage et à une démonstration de ses biens. De la chambre à coucher, aux multiples salons et boudoirs sans compter l’orgie de bouteilles de parfums de toutes sortes. Sans conteste Salaw vit à l’ère pétrolière et bien de femmes, en extase, ne pouvaient que rêver devant tant d’objets de décoration clinquants , beaux mais aussi parfois d’un goût douteux. L’objectif était surtout d’éblouir l’assistance, de susciter admiration, envie et de faire découvrir son univers, son intimité en la dévoilant, en l’étalant au grand jour afin que nul n’en ignore. En un mot, faire constater sa formidable réussite et sa fulgurante ascension sociale qui en a fait aujourd’hui le chouchou de ces dames, mieux, le symbole de toutes les choses qui font la féminité. Salaw est tout simplement inégalable, alors tapis rouge et youyous en continu pour lui. Véritable langue de vipère et doué d’un aplomb hors du commun, le Roi Salaw est aussi inattaquable parce que détenteur de tant de secrets d’alcôves aussi bien d’hommes que de femmes.
Organisateur des fameuses « gaada » importées du Soudan, qui sont des soirées galantes privées où, en général, des hommes paient pour qu’une rencontre discrète autour d’un dîner soit organisée avec des femmes mariés ou non. Ainsi, le prédateur ennemi de bonnes moeurs s’est tissé un véritable réseau de connaissances et de clients, très utile pour développer son commerce de marchandises pour la gent féminine.
L’argent chez lui coule à flots, dans ce Tchad de perversion et de débauche, les clients repus de pétrodollars volés se bousculent à sa porte. Untel convoite telle femme et paie pour des rencontres arrangées, untel à des visées sur la femme d’un tiers et souhaite un intermédiaire infaillible. D’autres ont des tendances homo refoulées et sont à la recherche d’un partenaire et d’un coin discret. Pour tous, Salaw est incontournable !
Autant d’activités réprouvées par la morale et même par la loi dans de nombreux pays mais qui font l’objet d’une incroyable permissivité dans notre pays. C’est d’autant plus grave que Salaw brille de mille feux, et que même impure, cette lumière attire, comme un feu follet, les femmes de tout âge, étonnées et émerveillées par tant d’opulence. Ces artifices trompent tous ces jeunes homos car la face cachée des activités du roi Salaw est habillement dissimulée, et le prix à payer pour cette flamboyante réussite est loin d’être perçu à temps.
Voilà comment, en permettant un rassemblement festif ou plutôt une véritable gay pride, la promotion de l’homosexualité est faite. Au cours de cette cérémonie, l’image renvoyée est celle d’un homo adulé, fêté, choyé, et à qui, on a donné des millions et des millions sans compter. Il se dit qu’il aurait récolté 150 millions de FCFA ( environ 230 000 euros) au cours de cette soirée. Pour des jeunes personnes fragiles, le monde de Salaw est un monde merveilleux et y accéder est un rêve. Le laisser croire et le laissez faire est dangereux pour notre société.
Voir des femmes appartenant aux cercles du pouvoir MPS offrir 10 millions, puis 7 millions etc… est une insulte, une arrogance de plus, leurs gestes non dissimulés en faveur de l’homo Salaw est un message fort en direction de la promotion de l’homosexualité dans la mesure où par leur participation physique et financière importante pour certaines, elles prennent à contrepied ceux qui estiment que le personnage n’est pas fréquentable. Que dire quand le dit personnage se vante de confectionner régulièrement les plats servis à Deby.
Le régime MPS est toujours dernier en tout, est-ce étonnant quand le voile se lève aujourd’hui sur une crise morale d’une ampleur inégalée se traduisant par l’implosion du tissu social(des jeunes filles, des femmes mariées, des grand mères issues de bonne famille se précipitent pour acclamer un homo. ) mais aussi par une déliquescence totale de nos mœurs, un goût prononcé pour le luxe ostentatoire et le culte du paraître exhibitionniste, le tout magnifié par les femmes appartenant à « l’élite » dirigeante qui a installé le pays dans ce mal être. Ne dit-on pas que le poisson pourrit toujours par la tête. Alors, un esprit pourri dans un corps pourri, ne peut se lever pour développer un pays.
La rédaction de ZOOMTCHAD.