«C’est une machination qui a été organisée»
«Nous ne sommes pas surpris. Nous savions que la Chambre d’Appel aller confirmer la première décision, parce que nous avons eu l’occasion de suivre le procès du début à la fin. Cette procédure a été vraiment
biaisée. Depuis le début, on s’était rendu compte qu’il y avait eu des manquements dans la procédure. Les déclarations qui sont confinées dans les procès-verbaux et les déclarations que les témoins ont tenus
devant la barre sont contradictoires. Il y avait une nette contradiction. Il y également le fait que des co-accusés qu’on devait entendre durant la première phase, Idriss Deby avait complètement
refusé de les mettre à la disposition des Chambres africaines. Et même le Président Idriss Deby devait être entendu, parce qu’il a été le bras armé de Hissein Habré. Ça a été un procès organisé par les
Européens pour que Habré soit condamné. Ce n’est pas l’Afrique qui jugeait son fils, mais plutôt les occidentaux. On a vu le rôle que Human right Watch a joué un rôle extrêmement important dans ce procès.
C’est eux qui prenaient en charge les témoins. C’est une machination qui a été organisée et qui visait uniquement la tête de Habré».