On y voit plus clair dans la situation militaire au Tchad. Les Tchadiens épuisés par une féroce dictature qui a mis à genoux dans la misère, la pauvreté, les populations tchadiennes, attendaient inquiets de connaître la position de la France. Cette inquiétude se comprend car les forces du FACT sont constituées de plus de 2000 militaires, autant de familles au Tchad inquiètes pour leurs enfants sur le front de la rébellion.
Enfin, les choses se précisent. Emmanuel Macron a tenu à rassurer les différents Chefs d’Etat Européens qu’il n’est pas question d’une intervention directe comme en 2019. Pas d’intervention contre les hommes du FACT. Il a ainsi précisé que les éléments français suivent bien l’évolution de la situation militaire sur le terrain. Que pour faire face à la situation, tout le personnel des Nations Unies positionné dans le cadre de la coopération sanitaire dans l’Ennedi, dans le Tibesti et à Faya ont été évacués avant l’avancée des hommes du FACT. Une appréciation a été faite sur la combativité de l’armée de Deby, diagnostic: importants risques de ralliements massifs dès que la charge sera donnée.
A Faya, dès la tombée de la nuit, des militaires quittent la ville en groupe, refusant de se battre. Aujourd’hui concrètement, le petit poste de Barkhane à Faya se contente de donner du carburant aux hélicos de Deby. C’est encore l’occasion de souligner l’incurie, l’incapacité d’un pays pétrolier, incapable de doter en carburant son armée et doit se tourner vers l’armée française pour recevoir du carburant. Face à cet état de fait; on imagine la situation des militaires non payés, discriminés par rapport à ceux qui appartiennent au clan. Pourquoi se battre ?
Cette position de Non Intervention est importante et il faut donc comprendre les infos intox visant à faire croire que Macron a donné le feu vert pour « cramer » les rebelles, sont l’expression d’un début de panique . A suivre….
LA REDACTION DE ZOOMTCHAD