Au Palais rose, les murs tremblent encore des cris de colère de Hinda suite à son éviction par Macron lors de sa rencontre avec les femmes tchadiennes. Les commentaires enflent de toutes parts. Il y a de quoi car la toute puissante Hinda a été persona non grata pendant toute la visite de 48 h . Invisible pendant toutes les étapes d’une visite que Mariam Mahamat Nour a qualifié d’historique. Pire, pour ne pas fâcher Macron, Idriss Deby a ordonné qu’aucune allusion à Hinda ne devrait être faite. Pas une seule intervenante n’a même prononcé le nom de Hinda ni de sa fondation grand cœur, ni de ses actions pendant la rencontre et les échanges. Un black out total et intégral. En pleine rencontre, Hinda a téléphoné à la dame du protocole chargée de la distribution du micro pour avoir la SGG Mariam Mahamat Nour pour lui donner des instructions. Celle-ci a été obligée de traverser la salle, de monter sur le podium, ce qui a fait bouger les agents de sécurité français et tchadiens, pour donner le téléphone à la SGG, maîtresse de cérémonie. C’est dire l’ambiance qui régnait devant le petit écran au Palais rose.
On a appris ainsi que dés que Macron a demandé qu’on écarte Hinda, Idriss Deby a immédiatement pris des mesures pour enlever son frère du périmètre de sécurité de tous les événements : accueil, visite et différentes rencontres. Ni aide de camp ni présence dans le carré de sécurité de Deby. Le « général » Koudar a ainsi subi les conséquences de la mise à l’écart de Hinda. Et comme c’est une tête brûlée, on ne sait jamais. Certaines informations font état d’un lourd dossier constitué par la DGSE sur l’ampleur du pillage des revenus pétroliers par Hinda et ses hommes placés dans les postes stratégiques. Lequel rapport a été parcouru par Macron dans le cadre de la préparation de sa visite au Tchad. Ce terrible coup de sabot contre Hinda Deby a-t-il sonné le tocsin de la disgrâce ?
La Rédaction de ZOOMTCHAD